Les implants
pour corriger les défauts visuelsAu cours de la cataracte, le cristallin devient opaque, entraînant une baisse de la vue. L’évolution de la cataracte est très variable d’une personne à l’autre. Dans tous les cas, l’intervention chirurgicale est le seul véritable traitement de cette maladie.
En quoi consiste l’opération de la cataracte ?
L’opération de la cataracte consiste à enlever le cristallin (lentille naturelle de l’œil) opacifié et à le remplacer par un implant (ou cristallin artificiel).
Qu’est-ce qu’un implant oculaire ?
Egalement appelé lentille intraoculaire, l’implant est dessiné de telle sorte qu’il vienne naturellement se loger dans l’œil, en remplacement du cristallin malade, pour améliorer/corriger la vision.
L’implant est fabriqué dans des matériaux bien tolérés (acrylique le plus souvent). Il reste définitivement dans l’œil, ne s’use pas et ne nécessite aucun soin particulier.
Comment choisit-on l’implant oculaire ?
Il est nécessaire de définir le modèle et la puissance de la lentille qui sera placée dans l’œil en remplacement du cristallin. Celle-ci doit être adaptée à chaque patient.
Le calcul est effectué quelques jours avant l’intervention à l’aide de machines sophistiquées, en tenant compte des caractéristiques de l’oeil mais aussi des besoins et souhaits du patients.
Différentes options sont possibles : implant standard, torique (pour corriger l’astigmatisme), multifocal (pour corriger la presbytie), multifocal et torique.
Aurai-je encore besoin de lunettes ?
La mise en place de l’implant, selon le modèle choisi et les caractéristiques de vos yeux, peut vous permettre d’éviter le port de verres correcteurs.
Dans le cas d’une lentille monofocale classique ou implant standard, vous pourrez choisir une vision sans lunettes de près ou de loin. Les lunettes sont donc encore nécessaires soit de loin, soit de près, soit pour corriger un astigmatisme.
Les implants oculaires multifocaux permettent le plus souvent (85 % des cas) de retrouver une vision de loin et de près sans lunettes. Ils sont donc très séduisants mais ne peuvent pas être utilisé chez tous les patients (notamment en cas de maladie oculaire) et ne sont pas remboursés par la sécurité sociale.
En cas d’astigmatisme associé, on utilisera un implant torique.
Le bilan préopératoire est le moment privilégié pour discuter des options possibles avec votre ophtalmologiste.